Ce qu’on nomme désormais « affaire Randolph » suit son cours au niveau du parquet de Lomé. Après deux jours d’audition par le Doyen des juges d’instruction, le démocrate togolais entre les mains de la police judiciaire attend de connaitre son sort.
Les auditions ont pris fin officiellement le 10 mars. Me Robert Ahlonko Dovi, avocat de Dr Antoine Ati Randolph (intervenant à la demande des organisations démocratiques des Togolais de l’étranger, selon nos sources) a introduit une demande de remise en liberté provisoire.
Hier, la procureure a informé l’avocat de M. Randolph que le maintien en détention de ce dernier était encore nécessaire pour la manifestation de la vérité. Cette position n’équivaut pas à un rejet de la demande. La probabilité que la mis en liberté provisoire intervienne la semaine prochaine serait forte, de l’avis des personnes proches du dossier.
Par ailleurs d’après nos informations, un membre « influent » de la diaspora togolaise serait arrivé à Lomé depuis le début de la semaine en vue d’œuvrer à la libération de Dr Randolph. Cet émissaire dont le nom n’a pas été révélé aurait déjà rencontré plusieurs autorités en charge de l’affaire. Selon certaines indiscrétions, les autorités seraient favorables à un règlement rapide et sans trop de bruit de cette affaire qui, visiblement, n’arrange personne.
Rappelons que Dr Randolph, un Togolais de la diaspora vivant en France a été arrêté et accusé d’avoir préparer une action de « déstabilisation » de l’Etat togolais, à partir de l’étranger, avec l’implication d’anciens rebelles de la Côte d’Ivoire.
Le Temps
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