Une rencontre de deux jours tenue à Lomé avait pour ambition de dégager des mécanismes et stratégies de proposer des mesures novatrices et incitatives pour mettre en œuvre et promouvoir le statut de l’entreprenant au Togo. Au bout c’était de rapprocher les responsables de la commission nationale pour l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) des administrations, des organisations professionnelles et de celles de la société civile en vue de l’encadrement du secteur informel, l’octroi de microcrédits et la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes.
La plupart des participants venaient du secteur informel pour harmoniser sur la problématique d’identification des opérateurs du secteur informel au Togo et le statut de l’entreprenant, les groupements coopératifs agricoles et de microfinance à travers le prisme de l’OHADA, le régime de sécurité sociale et les mécanismes de suivi pour la mise en œuvre du statut de l’entreprenant au Togo.
Au Togo l’entreprenant est cité comme un acteur économique dont l’activité n’est pas encore scientifiquement organisée et qui évolue essentiellement en marge du circuit formel traditionnel et qui a, dès lors besoin d’un encadrement juridique. Ici l’Etat a pour ambition de faciliter la migration des acteurs économiques du secteur informel vers le formel. Plus qu’un repère, la rencontre aborde une problématique commune aux Etats africains face à l’enjeu du développement. La démarche a reçu l’appui du Bureau Régional de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
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