Les ministres chargés du commerce des Etats membres de l’UEMOA, se sont concertés le 6 novembre à Lomé sur la politique commerciale de l’union, occasion pour les décideurs de faire le point de l’évolution des échanges commerciaux intra-communautaires ces dernières années, d’identifier les entraves à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA, et de proposer des solutions réalistes et réalisables pour relever les contraintes à l’insertion des Etats dans le système commercial multilatéral.
Les perspectives face aux grands défis et enjeux du moment étaient les points de discussions notamment les négociations multilatérales au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, la suppression des entraves au sein de l’UEMOA, la diversification des exportations consécutives à l’augmentation des produits, la mise en œuvre du Tarif Extérieur Commun à la CEDEAO et de l’accord du partenariat économique pour les unités industrielles et leurs impacts sur le bien- être des communautés. Face aux défis, l’UEMOA devrait s’organiser d’une autre manière pour apporter des réponses concertées aux nouvelles exigences du commerce international.
Le Togo, quant à lui, estime que l’accroissement des échanges commerciaux intracommunautaires et la levée des entraves dispenseront les populations et les entreprises des effets pervers des tracasseries routières et des autres contraintes qui entrainent la montée des prix.
De nombreux rapports montrent les insuffisances de l’Union par rapport aux actions concrètes qui doivent être réalisées, tant au niveau national que régional, afin que le commerce contribue effectivement à la promotion de l’initiative privée et au développement des économies des Etats et à la lutte contre la pauvreté.
Le Temps/Atop
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