La 11ème Journée nationale de la Commune togolaise s’est tenue les 27 et 28 septembre à Lomé sur le thème « Gouvernance locale et délivrance des services publics de base aux populations : cas de l’état civil» autour des secrétaires généraux des communes, conseillers de préfecture, chefs traditionnels et acteurs de la société civile. Les travaux ont tourné autour du diagnostic des difficultés et les insuffisances liées aux prestations fournies par les fonctionnaires et autres personnels des collectivités locales aux usagers.
Les enjeux sont de pouvoir permettre d’améliorer la gouvernance de la délivrance des services publics de base aux citoyens, notamment la formulation et l’octroi des actes d’état civil (l’acte de naissance, le certificat de nationalité, le certificat de mariage et la carte nationale d’identité).
Le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, donnant le coup d’envoi des travaux, a reconnu que la question de délivrance de services publics de base, en l’occurrence celle liée à l’identité et au statut juridique des citoyens, constitue un vaste chantier porteur d’espoirs et sur lequel le Togo s’est engagé avec détermination. « Pour aider le gouvernement à faire des choix pertinents dans ce cadre, un comité technique pour l’élaboration de la feuille de route de la décentralisation a été mis en place le 14 octobre 2014 ». Ces choix seront suivis de l’organisation des élections locales comme indiqué dans le programme de gouvernement, selon le ministre.
La problématique d’une bonne gouvernance de la délivrance des actes civils aux citoyens préoccupe l’Union des Communes du Togo depuis 2008 eu égard aux difficultés qu’éprouvent les citoyens pour en disposer. Ces difficultés seraient imputables aux responsables des collectivités locales et au gouvernement.
L’état civil constitue un droit fondamental du citoyen, parce qu’il l’accompagne toute sa vie. Reconnaître le droit à l’état civil aux citoyens, c’est leur reconnaître l’habilitation à participer pleinement à la vie publique, sociale, économique et politique du pays. Le pays est confronté à un délabrement avancé des infrastructures abritant les administrations des services publics ainsi que l’insuffisance et la qualification des personnels.
Le Temps/Atop
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