Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la deuxième conférence maritime annuelle de l’Organisme National chargé des Actions de l’Etat en Mer (ONAEM), le 9 juillet à Lomé.
Cette rencontre autour de la «mise en œuvre de la réforme du secteur et préparatifs des experts au sommet de l’Union Africaine (UA) sur la sécurité maritime », a réuni des délégués des institutions membres du Haut Conseil pour la Mer (HCM) comprenant des administrations, entreprises du secteur et personnes ressources.
La rencontre prélude la réunion annuelle du Haut Conseil pour la Mer et constitue un cadre de réflexion sur les problématiques du secteur en lien avec la sûreté et la sécurité maritime dans les régions océaniques du continent dans la perspective de la prochaine conférence extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA sur la sécurité maritime et le développement en Afrique en novembre prochain au Togo. La rencontre servira pour évaluer le niveau de la mise en œuvre des décisions et orientations du HCM et identifier des stratégies susceptibles de mieux lutter contre les activités illicites qui menacent dangereusement la sûreté maritime dans le Golfe de Guinée.
Les thématiques en lien avec la sécurité maritime dont la piraterie maritime et autres violences commises en mer, les trafics illicites liés au transport maritime (drogue, êtres humains, ressources environnementales, armes) et leurs implications au niveau national, continental et mondial ainsi que la mer comme facteur de développement feront objet de discussions lors du prochain sommet. Ces aspects sont abordés au cours de cette rencontre de deux jours.
Pour le chef du gouvernement la problématique de la sécurité retenue comme sujet pour le prochain sommet de l’UA préoccupe le Togo : «Eu égard aux risques croissants pour la paix, la stabilité et le développement durables associés aux menaces et vulnérabilités auxquelles se trouve confronté le domaine maritime africain, il s’avère nécessaire pour notre continent de disposer d’un document unique contraignant ou non, qui uniformise le comportement des Etats africains face à ces menaces ».
Le Temps/Atop
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire