La région centrale fait sa revue 2014 des activités de prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH

La Direction Régionale de la Santé (DRS) région Centrale a organisé les 3 et 4 avril à Sokodé, la revue annuelle des activités de la Prise en Charge Médicale (PECM) des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH), activité qui a rassemblé des prescripteurs, parrains, comités thérapeutiques, pharmaciens et dispensateurs d’Anti Retro Viraux (ARV) des préfectures de Blitta, Sotouboua, Tchamba et Tchaoudjo. Il s’agissait d’analyser les résultats obtenus dans la mise en œuvre des activités de la PECM.

Elle a permis de faire le point des différents résultats obtenus dans la mise en œuvre des activités de la PECM des PVVIH dans la région Centrale en 2014, d’identifier les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre des activités des différentes interventions du PNLS/IST et de proposer des approches de solutions par rapport à ces différents problèmes.
Les données de routine PECM de 2014, le parrainage du VIH pédiatrique, le conseil de dépistage à l’initiative du prestataire en pédiatrie de la région Centrale, les activités 2014 du Comité Thérapeutique région Centrale (CTC) et l’analyse situationnelle du VIH pédiatrique au Togo étaient les points de discussion.
La revue annuelle de la prise en charge médicale a été instituée pour permettre à toutes les régions de se retrouver et de faire le point sur l’intervention du programme qui consiste à prendre en charge les PVVIH qui ont étés dépistées et suivies au niveau des centres sur toute l’étendue du territoire.
Le ministère de la Santé et le PNLS comptent à ce jour 141 centres de prise en charge médicale ( services publics, privés, associatifs et de santé des armées) dans tous les districts sanitaires du pays. En fin 2014 la prévalence était de 2,5% sur le plan national. Le Togo compte, à ce jour 38.000 PVVIH dont ¼ se retrouve à Lomé commune avec près de 760 enfants placés sous ARV. L’on dit aussi qu’en 2014, il y a eu beaucoup de rupture en matière de réactifs et consommables à tous les niveaux et que des efforts ont été développés dans la réduction du taux de prévalence au Togo en mettant à disposition des outils nécessaires. Il urge donc de jeter un regard rétrospectif pour apprécier et corriger les résultats de l’année écoulée en vue de nouvelles résolutions.
Le Temps/Atop