Des échanges mutuels entre le comité préfectoral de la transhumance de Sotouboua avec des producteurs agricoles, des éleveurs peulhs nomades et des acteurs impliqués dans la gestion de la transhumance ont eu lieu pour définir de nouvelles stratégies communes afin de contribuer à une meilleure gestion de la pratique de transhumance dans la zone. Les derniers mois de l’année sont considérés comme une période d’entrée massive des troupeaux dans la préfecture et ses environs.
La transhumance est saisonnière et sur l’ensemble du territoire cette pratique est source de nombreux conflits qui franchissent parfois les frontières nationales. Eleveurs nomades et autochtones agriculteurs n’ont jamais le sentiment qu’ils peuvent être complémentaires. Les pratiques des éleveurs, souvent nomades, occasionnent malheureusement la destruction des espaces verts, la dévastation des champs et cultures et les contestations sont souvent sanglantes. Les textes réglementaires de la transhumance sont négligés et bafoués.
Les échanges ont donc porté sur le recouvrement des différentes taxes liées à la gestion de la transhumance, les textes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO mais aussi sur l’intégration sous régionale, les accords régionaux et sous régionaux, la nécessité de privilégier le dialogue et la concertation dans les règlements des malentendus et le règlement pacifique des conflits. Il ressort des échanges que désormais les actes déloyaux qui peuvent constituer une menace pour l’instauration et le maintien de la paix sociale et la sécurité dans la préfecture ne seront pas impunis.
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