Selon le rapport de la CNUCED 2014, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a augmenté

PAUVRETELe rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) sur les Pays les Moins Avancés (PMA), a été présenté le 28 novembre à Lomé au cours d’une rencontre placée sous le thème « Croissance et transformation structurelle : un programme de développement pour l’après 2015 ».

La rencontre est à l’actif du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques publiques. Elle a permis aux différents acteurs de développement d’échanger sur les thématiques et approches concrètes susceptibles de mieux orienter leurs actions sur le terrain.

Le rapport 2014 de la CNUCED fait l’état des lieux des évolutions économiques sur le continent africain. Le rapport indique que, selon une étude réalisée par Afro baromètre dans 34 pays africains en 2011 et 2013, le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne a baissé, mais que le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a augmenté en dépit d’une décennie de croissance relativement forte. La présentation révèle qu’en dépit de la croissance économique relativement dynamique de l’Afrique au cours de la décennie, plusieurs pays du continent sont confrontés à d’énormes difficultés de développement. Il s’agit entre autres de l’insécurité alimentaire, du taux de chômage élevé, de la pauvreté, des inégalités et de l’absence de la transformation économique.

Le document mentionne que l’Afrique offre des opportunités réelles d’investissement, grâce à une stabilité institutionnelle et politique, aux dynamiques nouvelles porteuses de progrès aussi bien sur le plan économique que social, tout cela devrait positionner le continent comme la nouvelle frontière de la croissance mondiale.

Pour tirer profit de ces nouvelles opportunités et satisfaire les attentes des peuples, l’Afrique doit, selon ce rapport amplifier les sources de croissance, aussi bien du côté de la demande que de l’offre pour obtenir une croissance soutenue et transformatrice. Il s’agira aussi d’accroître l’investissement, d’améliorer la productivité des investissements actuels et futurs et de veiller à ce que ces investissements aillent dans des secteurs stratégiques.

Le Temps/Atop


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A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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