Soixante écogardes des mares aux hippopotames du fleuve Mono ont pris part à un atelier de formation sur l’utilisation des outils de surveillance à Abossoe à 24 km au nord-est de Tabligbo.
Cette formation, un volet du projet d’appui aux populations riveraines pour une meilleure conservation des hippopotames du fleuve Mono, a été organisée par le Centre de Développement des Activités communautaires (CDAC). Ce projet est financé par la coopération allemande (GIZ) dans le cadre du projet de biosphère transfrontalière du Delta du Mono initié par les ministères de l’Environnement de l’Allemagne, du Bénin et du Togo.
La formation avait pour objectif de familiariser les écogardes avec le matériel de surveillance afin de mieux sécuriser les sites. La finalité est de mettre fin aux activités de braconnage au niveau des mares de Logoe, Afi, Afito, Dindin et Avli abritant ces mammifères aquatiques en voie de disparition. Il s’agit également de rendre attractifs les sites pour favoriser les activités touristiques. Les participants pour la plupart des chasseurs, pêcheurs et cultivateurs des cantons de Sédomé, Essè-Godjin et Tomety-Kondji engagés volontairement dans la surveillance des mares aux hippopotames, ont été instruits sur l’utilisation des GPS, des appareils satellitaires permettant de marquer les positions des animaux et des braconniers et de contrôler les mouvements sur les sites. Ils ont également été édifiés sur le remplissage des fiches de patrouille. A l’issue de la formation, des équipes de surveillance ont été mis sur pied. Elles travailleront de concert avec leurs homologues du Bénin pour assurer une gestion efficiente et durable des ressources de la vallée du fleuve Mono.
Beaucoup d’espèces animales sont en voie de disparition. Il nécessite de sauvegarder les hippopotames qui constituent une richesse pour le pays et les populations riveraines en termes de biodiversité et d’activités touristiques.
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