La surveillance des décès maternels peut réduire le taux de mortalité maternelle et néonatale
La Surveillance des décès maternels et riposte, une méthode qui permet de relever les dysfonctionnements qui concourent aux décès maternels et néonataux, de mettre en œuvre les mesures préventives pour la réduction significative des cas de décès a été officiellement lancée le vendredi 14 novembre à Tsévié.
Cette méthode initiée par la commission pour l’information et la redevabilité du Système des Nations Unies, est mise en œuvre au Togo avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies Pour la Population (UNFPA) et l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS).
A la phase expérimentale, 19 équipes ont été formées et déployées sur toute l’étendue du territoire national depuis 2012 pour la notification hebdomadaire des cas de décès et leurs revues dans les districts sanitaires.
On explique que le taux de mortalité maternelle et néonatale reste élevé malgré la formulation et la mise en œuvre des différentes politiques et stratégies pour l’amélioration de la santé maternelle et infantile.
Selon les initiateurs, la nouvelle stratégie va permettre d’accélérer la réduction de ce taux et d’améliorer la santé de la femme et du nouveau-né, en leur évitant des handicaps. Les acteurs impliqués peuvent d’ailleurs s’investir davantage dans la résolution des manquements identifiés, afin de redonner la confiance aux mères. Et ces acteurs c’est aussi les agents de santé communautaire qui doivent prêter main forte aux équipes de notification des cas pour la réussite de la surveillance des décès maternels et néonataux.
La cérémonie s’est déroulée en présence des chefs d’agence du système des Nations Unies et des institutions de la coopération bilatérale et multilatérale, les directeurs centraux, régionaux et préfectoraux du département de la santé
Le Temps/Atop
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