Les membres de l’Association des Industriels de la Filière Oléagineuse (AIFO) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont tenu les travaux de leur 14e assemblée générale à Lomé qui ont permis aux membres d’adopter les rapports et de renouveler les organes de leur structure. L’innovation au cours de cette quatorzième session est la recommandation de la mise sur pied dans les pays membres de l’AIFO-UEMOA d’un observatoire national de la qualité qui aura la charge de contrôler la qualité nutritionnelle des huiles importées, de veiller aux respects des règles douanières et fiscales. Elle a aussi demandé d’accorder aux industries oléagineuses locales, un prix préférentiel d’achat de la matière première.
Dans le contexte international actuel où presque toutes les filières agro-industrielles africaines connaissent des difficultés face à la mondialisation, il est impérieux que les industries se mettent ensemble pour constituer une force de compétitivité. Une attention particulière et l’accompagnement de l’autorité sont dans ce cas impérieux en vue de faire instaurer sur le marché togolais, les conditions d’une saine et loyale concurrence entre tous les acteurs de la filière oléagineuse.
La problématique de compétitivité de la filière oléagineuse liée à la cherté, à la disponibilité de la matière première et à la concurrence déloyale des huiles importées d’Asie est d’actualité au grand mépris du consommateur.
L’Association AIFO-UEMOA, créée en 2000, regroupe 13 sociétés de 7 pays dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Sénégal et le Togo. Elle a pour but de développer et d’entretenir la coopération et la coordination techniques et économiques entre les sociétés industrielles des pays de l’UEMOA, étudier et résoudre en commun les problèmes relatifs à la production, la transformation, la commercialisation et l’exportation des produits oléagineux.
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