Un atelier national de formation des membres du réseau de compétences et partenaires du Fonds d’Aide à la Promotion de l’Invention et de l’Innovation (FAPI) couplé du lancement du Prix de l’Innovation pour l’Afrique (PIA) édition 2015 s’est tenu les 2 et 3 octobre à Lomé.
Cette rencontre initiée par le secrétariat d’Etat chargé de l’Industrie, a bénéficié de l’appui financier et technique de l’Organisation Africaine pour la Propriété Intellectuelle (OAPI) et le Fondation Africaine pour l’Innovation (FAI). Elle vise à encourager les acteurs de la création et de l’innovation à poursuivre leurs recherches susceptibles d’amener le Togo à relever les défis actuels de la sécurité alimentaire, la transformation locale des produits agricoles et la protection de l’environnement.
Le groupe de spécialistes invités ont planché sur le rôles et missions de « l’Organisation Africaine de la propriété Intellectuelle (OAPI) et l’Institut National de la propriété Intellectuelle et de la Technologie (INPIT) ainsi que les opportunités pour les inventeurs togolais par rapport au prix de l’innovation pour l’Afrique. Ceux-ci n’ont pas manqué de revoir la question de la protection des créations nouvelles et la lutte contre la contrefaçon et la concurrence déloyale sur le continent.
En 2013 l’inventeur togolais du malaxeur d’igname (Foufoumix) a bénéficié du financement du FAPI comme soulagement au prix de son invention. Ce prix lié à l’innovation pour l’Afrique est un concours ouvert aux créateurs et innovateurs africains institué en 2011 par la Fondation de l’Innovation Africaine (FIA). La compétition couvrait les innovations dans l’agriculture et agro-industrie, l’environnement-énergie et eau, santé et bien-être, les Technologies d’information et de la communication et les industries manufacturières.
L’objectif est de donner aux innovateurs et aux entrepreneurs les plus brillants du continent, les moyens de concrétiser l’Afrique et son potentiel.
Cette année le délai pour le dépôt de candidatures est prévue pour le 31 courant. Le Togo a adopté le code des investissements qui porte en son sein des mesures incitatives relatives à l’exploitation des brevets des nationaux. Il reste à se doter d’une politique industrielle et d’un budget-programme fondés sur des axes stratégiques pour son développement industriel.
Le Temps/Atop
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