Lomé et la Délégation de l’Union Européenne au Togo tiennent ce 2 octobre une rencontre devant plancher sur les questions politiques et économiques.
Cette nouvelle session de dialogue s’inscrit dans le cadre du respect des exigences de l’article 8 de l’Accord de Cotonou qui encadre la coopération entre l’UE et les pays ACP (Afrique – Caraïbes et Pacifique), l’exemple le plus innovant d’un dialogue politique institutionnalisé dans le cadre d’un partenariat.
Le Préambule de Cotonou reconnaît l’importance d’un contexte politique favorable au développement ainsi que la responsabilité des parties impliquées en la matière. Le dialogue politique représente un des trois piliers de l’Accord de Cotonou au même titre que le commerce et le développement.
Pour un aboutissement de l’Accord de Cotonou, les Européens exigent des partenaires ACP, en plus des critères de stabilité d’un Etat, des éléments fondamentaux comme la “bonne gouvernance” et “la lutte contre la corruption.”
Or ce dialogue intervient alors que l’UE reproche au Togo moins de transparence dans le processus électoral devant aboutir à la présidentielle 2015. L’UE a regretté le rejet des réformes constitutionnelle et institutionnelle par la majorité UNIR de l’Assemblée nationale. L’Union Européenne a refusé d’apporter son appui financier au processus électoral dans son ensemble et le gouvernement a rejeté l’offre européenne de prendre en charge le volet financement de l’observation électorale par la société civile togolaise.
La session de jeudi sera présidée par le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Robert Dussey, en présence du chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, et d’autres membres du gouvernement.
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