La section Lacs de l’Union Togolaise de l’Hôtellerie (UTH) a procédé du 15 au 17 septembre dernier à Agbodrafo à la formation du personnel des hôtels des environs sur « les services de qualité à offrir aux clients ».
La formation a regroupé une vingtaine de participants et visait par l’occasion à renforcer leur capacité sur les services offerts dans les hôtels. La réception, le service en salle et la mise en place, les boissons et les astuces sur le vin ou le champagne étaient les préoccupations. Ils ont toutefois été édifiés sur l’entretien des chambres, des toilettes et des salles de bain, la décoration des plats, la gestion des bars et des restaurants, les menus, l’hygiène du personnel, des locaux et du matériel.
Le tourisme étant créateur et pourvoyeur d’emplois et générateur de revenus, le développement de ce secteur est essentiel et au prix des formations et recyclages des personnels hôteliers. Pour cela un nouvel élan doit être donné à l’hôtellerie togolaise pour un renouveau en conformité avec les directives de l’Organisation Mondiale du Tourisme et de l’UEMOA ainsi que des autres standards internationaux.
Le Togo fait l’effort, apprend-on, de la modernisation afin de s’arrimer à des pratiques communautaires. Malgré l’absence d’un ministère de tutelle il est mis sur pied depuis quelques années la Commission Nationale d’Agrément et de Classement des Etablissements de tourisme (CNACE) pour renforcer le cadre juridique et l’opérationnalité dans le domaine. Son absence donnait lieu à des pratiques artisanales et qui tirait le tourisme togolais vers le bas. Les experts soutiennent qu’à cette commission il faudrait adjoindre la promotion d’autres opportunités telles les infrastructures d’accueil, de communication, routières et de développement ainsi que la voonté réelle de relace du secteur. Ils se disent heureux de l’initiative de la construction d’une nouvelle aérogare, d’un troisième quai au port autonome de Lomé, l’amélioration des infrastructures routières et donc participant à la politique de relance du secteur.
La ville d’Aného et sa préfecture n’ont que des atouts saisonniers à offrir aux touristes mais elle reste encore une ville frontalière, hospitalière et prospère, capable de se surpasser pour combler les attentes des touristes et à relancer les activités touristiques.
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