L’ex international camerounais, Patrick Mboma s’engage dans la lutte anti-braconnage

Patrick Mboma, désigné en 2013 ambassadeur de bonne volonté de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en matière de lutte anti-braconnage, notamment des éléphants, a entamé par le Gabon une mini-tournée dans trois pays d’Afrique centrale contre le braconnage des éléphants.
L’ancien footballeur international camerounais, qui a initié une série de visites dans la sous-région, a demandé l’implication plus accrue du gouvernement gabonais pour protéger la population d’éléphants qui était estimée à 30 mille têtes contre 60 mille il y a 25 ans dans le pays. « Aujourd’ hui il y a urgence. Si l’homme ne fait rien, les éléphants finiront par être décimés », s’est alarmé M. Mboma au terme d’une audience que lui accordée, le ministre gabonais de l’Economie forestière, de l’environnement et de la protection des ressources naturelles, Noel Nelson Messone. « Les éléphants en Afrique centrale sont gravement menacés de disparition alors que la sous-région est l’un des derniers refuges des éléphants de forêt », a rugi l’ancien Lion indomptable.
Selon la CEEAC, les éléphants des forêts d’Afrique centrale sont victimes d’un trafic illicite parfaitement organisé par des criminels dont les tentacules s’étendent des forêts de la sous- région jusqu’en Asie. Les troupeaux d’éléphants sont décimés à l’arme de guerre pas pour leur immense viande mais pour les défenses d’ivoire vendues à prix d’or dans les marchés asiatiques. M. Mboma a annoncé qu’il rêve d’organiser, probablement dans la capitale gabonaise, « un week-end pour la protection des éléphants d’Afrique ». Il souhaite associer des sportifs, des artistes musiciens, des cinéastes et autres leaders d’opinion pour mieux faire passer le message de la protection de ces pachydermes. « Cette lutte est importante pour le Gabon parce qu’elle est devenue un problème de sécurité nationale.

Mboma
Le braconnage alimente le banditisme et l’insécurité », a indiqué pour sa part M. Messone qui a par ailleurs appelé les autres personnalités de l’Afrique centrale d’accepter à se joindre à ce combat. Selon le ministre de la protection de ressources naturelles, des éléphants ont aussi une grande valeur écologique pour la biodiversité ainsi qu’une valeur culturelle sociale. Pour lui, si on veut développer le tourisme, il faut protéger cette espèce animale.
XINHUA/ATOP


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Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 25 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: [email protected]

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