Le discours était attendu. L’intervention du Président Américain devant les Chefs d’Etats africains aujourd’hui a permis à Barack Obama de fixer les modalités de l’avenir des relations entre le continent africain et la première puissance mondiale. Echanges commerciaux, menaces islamistes, Ebola et droits humains ont meublé le discours. C’est au cours de l’Africa business forum, organisé entre les chefs d’État et de gouvernement du continent et des chefs d’entreprises américains et africains, que Barack Obama a fait sa première apparition au sommet États-Unis-Afrique. Il s’est exprimé pendant 45 minutes à l’hôtel Mandarin Oriental de Washington.
Comme on s’y attendait, Obama a mis le focus sur l’économie. Il a annoncé la mobilisation de 33 milliards de dollars pour le continent sous forme d’aides publiques et d’investissements privés. Cette somme comprend 26 milliards de dollars pour le programme PowerAfrica destiné a apporté de l’électricité à 60 millions d’Africains.
Le leader américain n’a pas manqué de vanter les avancées sur le continent africain, les opportunités qui existent ainsi que les challenges que présente la coopération économique. Il a voulu démarquer l’approche américaine de celle d’autres puissances (la Chine notamment, même si Obama n’a pas cité ce pays : NDLR) en affirmant que les USA en faisant affaire en Afrique veulent contribuer à l’essor du continent et non seulement exploiter les ressources.
Un des résultats notables du sommet est le renouvellement promis par Obama de l’AGOA, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Afrique qui arrive à terme l’année prochaine.
Mardi soir, le couple Obama a reçu ses invités pour un diner à la Maison Blanche. Lionel Richie a chanté pour les invités.
Joséphine Bawa
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