Inquiétude dans les rangs des organisations des droits de l’homme avec le retour à l’Agence nationale de renseignement (ANR) du lieutenant-colonel Yotrofeï Massina, épinglé par divers rapports. Agence de renseignement secrète servant de centre de détention officieux voire de torture, l’ANR a été dissoute en 2012 par le gouvernement en vue de sa réorganisation.
Mais les organisations de la société civile togolaise (OSC) s’inquiète du retour du lieutenant-colonel Yotrofeï Massina à la tête d’une ANR, alors qu’il devrait dans le meilleur des cas être aux mains de la justice togolaise pour les cas de torture avérés pratiqués sous son autorité quand il dirigeait l’agence. On cite notamment le cas des personnes détenues dans le cadre de l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Selon Ces OSC déplorent que « ce retour condamnable du personnage à l’ANR est incontestablement révélateur de la duplicité murie dont fait preuve le Chef de l’Etat Togolais ». Difficile de comprendre comment Faure Gnassingbé a-t-il pu remettre en scelle quelqu’un qui a été démis de ses fonctions suite à un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) le mettant fortement en cause.
Les organisations mettent en garde la Présidence de la République contre l’impunité et l’encouragement dont bénéficient certains auteurs convaincus de crime de violations des droits humains.
Dans une déclaration les OSC indiquent au chef de l’Etat que des mesures doivent être prises pour assurer la sécurité des victimes, selon la Convention des Nations Unies.
(…) l’article 13 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradant dispose que des mesures seront prises pour assurer la protection du plaignant et des témoins contre tout mauvais traitement ou tout autre intimidation en raison de la plainte déposée ou de tout autre disposition ou de déposition faite, indiquent les OSC.
Les Organisations de Défense de Droit de l’Homme (ODDH) notamment l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITO), l’association Ensemble pour les Droit de l’Homme (EDH), l’Association Togolaise des Droit de l’Homme (ATDH) et l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH) interpellent Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sont les organisations qui ont mis en garde le chef de l’Etat contre certaines dérives en matière des droits de l’homme.
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