Un avant projet plus attractif et favorable aux investisseurs est en cours de validation par les experts. Selon le ministre en charge du secteur, Dammipi Noupokou, le secteur minier du Togo connaît un regain d’intérêts chez de nombreux investisseurs.
De fait, au ministère des mines et de l’énergie, nous avons enregistré ces 5 dernières années un nombre de plus en plus croissant de demandes de permis de recherche d’exploitation, tous minerais confondus, d’où l’urgence de disposer d’un cadre institutionnel et réglementaire efficient pour son organisation et sa gestion, indique le ministre Noupokou Dammipi.
En 2010, le Togo occupait la 14e place au classement mondial des pays producteurs de phosphate naturel en volume, mais ce secteur mérite d’être davantage développé. D’autres matières premières minérales produites le pays comprennent entre autres : le ciment, le clinker, les diamants, l’or et le calcaire. Les ressources minérales qui ne sont pas encore pleinement développées comprennent la bauxite, le gypse, le minerai de fer, le manganèse, le marbre, le rutile et le zinc.
Selon un rapport de l’ITIE en 2010, certaines « entités gouvernementales » auraient encaissé, à l’insu du trésor du public. On accuse le gouvernement d’une relative opacité dans la gestion de ce secteur. L’exploitation minière du calcaire et du phosphate domine le secteur des industries extractives, contribuant à 77% des revenus déclarés en 2011. Les revenus devraient sensiblement augmenter en 2014. Le phosphate, géré pendant longtemps par l’Office togolais des phosphates (OTP), n’avait pas de comptabilité pendant au 15 ans.
Selon certaines sources, le Togo devrait commencer au plus tard 2015, à exploiter du pétrole.
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