Fulbert Attisso, le chantre de l’union de l’opposition autour d’une candidature unique boit du petit en constatant l’échec des discussions pouvoir-opposition. Il l’avait prédit mais il n’avait pas été écouté, pourrait-il presque dire lors de son intervention sur Radio Kanal FM.
L’opposition s’est fourvoyée en croyant qu’elle pouvait aller au dialogue et obtenir du parti UNIR des réformes qui pourraient l’amener à quitter le pouvoir, a-t-il déclaré en ajoutant que le parti au pouvoir n’avait aucune envie de faire des réformes, a-t-il déclaré.
Pour l’ancien leader du défunt Mouvement citoyen pour l’alternance (MCA), l’opposition ne peut réussir le dialogue sans créer un rapport de force sur le terrain. Et ce n’est pas quand elle est faible que le pouvoir concéderait les exigences des réformes.
Je ne vois pas un groupe arrivé à un dialogue avec des exigences fondamentales comme la limitation d’un mandat présidentiel avec effet immédiat, qui amènerait Faure Gnassingbé à ne plus se présenter en 2015, et la réforme du mode de scrutin, sans qu’il y ait un rapport de force et croire que le parti au pouvoir va accepter.
Le journaliste-écrivain ne dit pas autre chose que la plupart des leaders d’opinion, ce dialogue était inutile car l’opposition y partait en position de faiblesse. C’est en position de force qu’elle peut obliger le pouvoir à négocier.
Reste que pour Fulbert Attisso, le pouvoir proposerait dans les prochains jours des “réformettes” en guise des vraies réformes constitutionnelles et institutionnelles demandées. Des réformettes qui devraient passer comme une lettre à la poste.
La solution à une telle situation serait le regroupement de l’opposition derrière une seule candidature et la mobilisation des ressources pour gagner dans les urnes, à en croire M. Attisso.
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