Le plus difficile commence vraiment pour les protagonistes au dialogue. La séance de ce matin a été suspendue à cause de la demande d’un parti politique qui exige la présence d’un médiateur au dialogue. Le nom du parti n’est pas donné, mais on suppose aisément qu’il s’agit de l’ANC, la question d’un médiateur était en manchette ce matin dans les journaux proches de l’opposition.
Les travaux ont été donc suspendus et reprendront demain matin, en attendant de trouver peut-être un compromis en dehors du huis clos du siège de Togo Télécom, la société publique de téléphonie fixe.
Historiquement, les dialogues intertogolais se sont toujours déroulés en présence d’un ou des médiateurs. La classe politique a souvent eu recours à l’Union Européenne, la France, l’Allemagne, l’Union Africaine, ou le Burkina Faso. Le dernier dialogue avant les législatives 2013, a été facilité par le prélat d’Atakpamé, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan. En revanche, le premier dialogue intertogolais a eu lieu en juin 1991 et a abouti à la conférence nationale, il s’est déroulé sans médiateur, même si on ne peut pas négliger les pressions bienveillantes de l’ambassadeur de France Bruno Delaye.
La présence d’un facilitateur est elle opportune et indispensable ? Merci de participer à notre petit sondage ci-dessous.
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