Le Fonds d’appui aux initiatives économiques de la jeunesse (FAIEJ) organise du 14 au 16 mai les Journées de l’entrepreneuriat et de développement (JED). Ces journées ont pour objectif spécifique de susciter la création d’entreprises vertes chez les jeunes, un créneau d’avenir, inexistant au Togo. Au cours de ces journées, 20 jeunes Togolais apprendront à fabriquer des carreaux à partir des plastiques. Un jeune entrepreneur nigérien, symbole dans le domaine, viendra spécialement du Niger ce lundi pour donner cette formation. Ce séminaire porte également sur le leadership jeune.
L’objectif général de ces journées est de promouvoir la culture entrepreneuriale au sein de la jeunesse togolaise et de sensibiliser à la protection de l’environnement à travers une bonne gestion des déchets plastiques”, indique madame Mivedor Gbadamassi, directrice du FAIEJ.
Pendant 3 jours, des ateliers et des conférences seront animés par des sommités du monde des affaires et de jeunes entrepreneurs. Les ateliers seront thématiques et plusieurs ateliers se dérouleront simultanément afin de permettre aux participants d’avoir un éventail de choix.
Un grand concert aura lieu le troisième jour pour clôturer ces journées. Le séminaire sera animé par Florent Tiassou, expert en communication, consultant en Allemagne.
Le FAIEJ est un des nombreux programmes créés par le gouvernement pour lutter contre le chômage jeune. Il vient en appui technique et financier aux jeunes entrepreneurs ayant soumis des projets. Le but est de susciter l’auto-emploi chez les jeunes. Opérationnel depuis octobre 2013, le FAIEJ a créé 63 emplois directs et 40 emplois indirects.
Très vertement critiqués pour leurs conceptions sans tenir compte des réalités du terrain, les programmes de lutte contre le chômage jeune, pilotés pour la plupart par le ministère du Développement à la base, méritent tout de même qu’on y jette un regard plus objectif. Ces programmes créent des emplois et soulagent la misère quotidienne. La faiblesse de ces politiques, qui créent aussi en passant des emplois précaires, demanderaient à être renforcées. Le chômage jeune est estimé à 28,5%, mais le sous-emploi est proportionnellement plus élevé. Le chômage est l’un des aspects de la crise sociopolitique que traverse le Togo depuis les années 1990.
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