L’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT) a lancé le vendredi 7 mars à Lomé, son projet de « lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Togo ». Initié pour la transparence en matière de gestion de finances publiques et pour la promotion de la gouvernance économique et le renforcement des fondements de la croissance, ce projet tient son fondement sur la 26ème recommandation de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). L’UNSIT entre ainsi en campagnes de sensibilisation nationale pour espérer un changement de comportement à travers l’éducation et la dénonciation mais aussi des enquêtes et investigations en vue d’un plaidoyer pour corriger les acteurs de cette corruption qui gangrène l’ensemble de la vie publique. Les syndicalistes souhaitent que l’Etat fasse plus de recettes en vue de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs salariés.
Parmi les formes de corruption l’UNSIT dénoncera le détournement de biens et deniers publics, les surfacturations, l’utilisation abusive du matériel de l’Etat, l’achat de conscience… Ils nous disent également que la corruption prend de l’ampleur et draine le fruit des labeurs des pauvres travailleurs vers la poche des gens mal qui ne le méritent nullement et ce sont des pratiques qui impliquent l’injustice, l’inégalité, la tension sociale et entravent les efforts pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le plaidoyer de l’UNSIT consistera à recommander au gouvernement entre autres, de doter le Togo d’une nouvelle structure de lutte contre la corruption avec la participation effective des représentants de la société civile et des syndicats ainsi que d’un document de stratégie nationale pour l’éthique professionnelle. L’Union Européenne, à travers le PASCRENA, participe financièrement à cette action.
KOFFI
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