Une semaine durant, élèves et enseignants du Togo n’ont plus mis pied à l’école. Tous sont restés à la maison. Les syndicats d’enseignants avaient lancé un mot d’ordre de grève pour les trois premiers jours de la semaine écoulée (4, 5 et 6 novembre). Cette grève était aussitôt reconductible selon le communiqué des syndicats. Au premier jour de cette grève le gouvernement a dû procéder tout simplement à la fermeture « de tous les établissements scolaires, tant publics que privés, de l’enseignement général et de l’enseignement technique » du Togo jusqu’à nouvel ordre. Toute la semaine élèves et parents d’élèves étaient gagnés par l’ennui qui avait prévalu pendant la longue période des quatre mois de vacances.
Le gouvernement avait garantit que cette période de fermeture permettrait aux différents acteurs de continuer les négociations. Aucune rencontre n’a pu avoir lieu jusqu’alors entre les parties prenantes, au grand désarroi des enseignants qui menacent de durcir leur mouvement. Le 16 octobre de cette année le gouvernement avait forcé les enseignants et leurs fédérations et centrales pour obtenir une rentrée scolaire. Aujourd’hui la gestion de ce début d’année scolaire n’est pas partagée, les uns et les autres campent sur leurs positions. Le gouvernement dit n’être pas capable d’honorer la satisfaction totale des primes exigées par les enseignants au-delà des dix (10) et (8) huit mille qu’il a promis pour cette année.
La communauté éducative avait connu une année dernière très mouvementée et personne ne souhaite la répétition des manifestations regrettables de rues, les marches de soutien et de solidarité vis-à-vis des enseignants et éducateurs et qui ont conduit à la mort de deux élèves dans la ville de Dapaong.
Koffi
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