Les travaux de réhabilitation d’infrastructures sur le site Koutammakou ont été lancés le mardi 23 décembre à Bassamba, (10 km à l’est de Kantè). Cette initiative émane du ministère en charge du Tourisme et de la Culture à travers la Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) qui s’inscrit dans le cadre des projets de réhabilitation de la Takienta UNESCO à Bassamba et de rénovation du musée communautaire du Koutammakou à Nadoba.
Plusieurs séances de travail sont prévues entre les différents acteurs impliqués notamment le personnel du service de conservation et les membres de l’association pour la préservation et la promotion du Koutammakou, le comité de gestion de la Banque culturelle ainsi que la mairie de la commune de Kéran 3. L’objectif est d’impliquer les communautés locales dans la reconstruction de la Takienta UNESCO sur le site Koutammakou et dans la réparation des fissures et brèches constatées sur les trois sikien (maisons ou tours traditionnelles en terre) du musée communautaire.
Prévus pour dix semaines, les travaux seront exécutés par l’entreprise locale « Batammariba ». Ils concernent le colmatage des fissures, le recrépissage des murs et des dalles, le badigeonnage ainsi que la décoration de ces habitations traditionnelles en vue de préserver ce patrimoine culturel national.
Selon le secrétaire général de la CNPC, Natta N’Poh Labounamah, la réhabilitation de cette takienta revêt une importance particulière en raison de sa valeur touristique et de sa portée symbolique pour la conscience collective. Il a souligné que sa réouverture au public permettra aux visiteurs de vivre l’expérience de dormir dans ces maisons traditionnelles, contribuant ainsi à générer des revenus supplémentaires pour le service de conservation du Koutammakou.
Construite en 2007 à Bassamba, à la suite de la visite de Koïchiro Matsuura, ancien directeur général de l’UNESCO, la takienta s’est dégradée après 18 années d’existence, en raison des aléas climatiques. Quant à la banque culturelle (musée communautaire) du Koutammakou construite en terre battue, elle a été réalisée grâce à l’appui financier de l’UNESCO avec l’assistance technique de l’École du Patrimoine Africain (EPA) de Porto Novo. Inaugurés en novembre 2011, les 3 sikien du musée communautaire ont subi d’importants dommages dus aux fortes pluies de la dernière saison et nécessitent des travaux afin d’éviter leur effondrement.
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