C’est un retour aux valeurs traditionnelle avec la 39ème édition de la fête Sinkaring en milieu Binah. Les natifs de la préfecture ont célébré leur fête le samedi 6 décembre dans le canton de Pagouda.
L’édition de cette année avait pour thème « Tradition et modernité : enjeux, défis et perspectives pour un équilibre socioculturel durable », une occasion de retrouvailles et de partage entre les fils et filles du milieu ainsi que la diaspora et de valorisation de la culture ancestrale.
Les festivités ont été marquées par des prestations d’artistes et de griots, le passage de différents groupes folkloriques dans leurs accoutrements de circonstances, ainsi que la dégustation des mets locaux. La journée a été précédée d’une opération de salubrité dans la ville, d’une journée de réflexion sur le thème de la célébration, d’une visite de la forêt sacrée de Pagouda et celle de Yirounahore de Farendè dans le canton de Lama-Dessi.
« Sinkaring n’est pas seulement une fête. C’est une mémoire vivante, un espace de transmission intergénérationnelle, un temps où l’on revisite les valeurs fondatrices telles que le respect, la solidarité, la paix, le travail bien fait, la responsabilité collective. Ces valeurs constituent le socle d’un développement local durable », a-t-on conçu durant la cérémonie officielle.
Le président du comité d’organisation de la fête, Koumanam Agouda, a rappelé que « Sinkaring » revêt un double caractère, notamment une fête de moisson et d’initiation. Elle s’ouvre, symboliquement par la lithophonie (Ptchantchalassi) réalisée par des sons produits à l’aide des pierres annonçant le début des bonnes récoltes. M. Koumanam a indiqué que le terme « Sinkaring » tire son origine de deux verbes Kabyè à savoir « Sanku » (se laver les mains ou se purifier) et « Karuu », qui évoque la détermination à affronter avec courage les épreuves de la vie.
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