Une rencontre d’échange et de plaidoyer sur la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) s’est tenue, le mercredi 5 novembre à Blitta-Gare, à l’intention des acteurs clés des quatre cantons de la commune Blitta 1. La rencontre est initiée par l’Association des femmes épanouies pour le développement (AFED) dans le cadre de son projet « Voix Essentielles » mis en œuvre, avec l’appui de Speak Up Africa, une rencontre qui a regroupé autorités locales, femmes membres des groupements et coopératives agricoles et les commerçantes de Blitta-Gare, Blitta-Village, Doufouli et Yaloumbè.
L’assise tentait d’obtenir l’engagement des autorités locales pour la création et le fonctionnement effectif d’une plateforme multisectorielle de gestion des cas de VBG dans la préfecture de Blitta avant le mois de janvier 2026. Il s’agit de renforcer la coordination entre les différents acteurs institutionnels et communautaires dans la gestion des cas et d’assurer une prise en charge rapide et holistique des victimes. Il est aussi question de promouvoir la participation active des femmes, jeunes filles et garçons dans la prévention des VBG.
La rencontre a permis à l’équipe de l’AFED de présenter l’association, le projet, le document de plaidoyer et le rôle de la plateforme multisectorielle de gestion des cas de VBG. La présentation et la signature des chartes d’engagement ont été passées en revue. Les participants ont appris les procédures de gestion des cas et sur les démarches classiques de plaidoyer à l’endroit des autorités locales. Des points focaux sont nommés dans chaque canton et un bureau est mis en place pour le bon fonctionnement des activités.
La présidente de l’Association des femmes épanouies pour le développement (AFED), Birrégah Ata Rosalie a souligné que les cas de VBG sont souvent réglés de manière informelle, sans suivi ni accompagnement des survivantes. « La création d’une plateforme multisectorielle de gestion des cas de VBG permettra de renforcer la synergie entre les structures publiques, les autorités locales, les forces de sécurités, les OSC et les leaders communautaires, afin d’assurer une réponse coordonnée, efficace et respectueuse des droits humains », a-t-elle expliqué.
Avec ATOP
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