Un atelier de renforcement de capacités des élèves et officiers de la gendarmerie sur les droits humains s’est tenu le vendredi 31 octobre à Lomé sur : « Les instruments de prévention et de lutte contre la torture », un atelier qui s’inscrit dans la mission du Mécanisme national de prévention de la torture (MNP) piloté par la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH).
Cette mission consiste à veiller à la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément aux engagements internationaux du pays, notamment la convention des nations unies contre la torture et son protocole facultatif. L’atelier souhaitait mieux outiller les forces de sécurité sur les normes nationales et internationales relatives aux droits de l’homme et à prévenir la torture.
Les participants ont exploré les conventions internationales, telles que la convention contre la torture, ainsi que les lois nationales en vigueur. Ils se sont imprégnés des méthodes « efficaces » pour prévenir la torture, avec un accent sur les visites inopinées dans les lieux de détention. Des experts en droits de l’homme et des représentants de la CNDH ont partagé leurs expériences et leurs connaissances avec l’assistance. Des études de cas ont permis également d’illustrer les conséquences de la torture et les moyens d’y faire face.
Le président du MNP, Gnambi Garba Kodjo, a rappelé que la lutte contre la torture n’est pas seulement une exigence juridique, mais aussi une obligation morale et professionnelle pour les forces de l’ordre. « Le respect de la dignité humaine doit être au cœur de l’action sécuritaire. Former les gendarmes, c’est investir dans une sécurité respectueuse des droits fondamentaux. En investissant dans la formation et la sensibilisation, la CNDH espère contribuer à un avenir où la torture et les traitements inhumains n’ont pas leur place dans la société », a-t-il déclaré.
Avec ATOP
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