Le 9ème congrès panafricain qui devait se tenir à Lomé du 29 octobre au 2 novembre est reporté à une date ultérieure, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu publique ce 23 septembre 2024. Le soutien des pays africains et des partenaires de l’UA a certainement fait défaut.
Le communiqué ne fait aucune mention des raisons d’un tel report du congrès qui constitue pourtant un élément important de l’agenda du ministère des Affaires étrangères. La conférence devait se tenir sous le thème «Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir».
Le congrès se situe dans le cadre de la l’Agenda 2021-2031 pour la Décennie des racines africaines et des diasporas – le Togo est partie prenante dans le Haut comité avec 14 autres pays des différentes régions de l’Afrique.
Le Togo a fait la demande de l’organisation d‘un tel congrès lors de la 36ème session ordinaire de la Conférences des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Addis-Abeba les 18 et 19 février 2023. La Commission de l’UA et le Togo devraient en principe faire rapport au prochain sommet de l’UA des conclusions de cet événement, en 2025.
Alors pourquoi tel ajournement sine die ? Au vrai, il semble que le Togo manque du soutien des Etats africains pour l’organisation d’un tel congrès. L’Afrique du Nord représentée par l’Algérie, le Maroc, et l’Egypte, ainsi que certains pays subsahariens méfiants du discours néo-panafricaniste du ministre des Affaires étrangères togolais Robert Dussey pourraient s’être retenus.
Le congrès n’aurait également pas reçu le soutien les partenaires de l’Union africaine et les communautés de la diaspora et des afro-descendants à travers le monde, comme les y invitait la Conférence des chefs d’Etat.
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