Dans une déclaration la Haute autorité de la santé de France (HAS) annonce que seuls les 55 et plus doivent recevoir l’AstraZeneca.
Les effets secondaires concernant les troubles de la coagulation sanguine ne sont observés que sur les moins de 55 ans, indique la HAS.
« Cette restriction a été décidée car les graves – et rares – troubles de la coagulation qui avaient motivé la suspension de ce vaccin dans plusieurs pays européens ont uniquement été observés chez les moins de 55 ans« , a précisé Haute autorité de santé.
Plusieurs pays européens ont suspendu leurs campagne de vaccination avec AstraZeneca dans l’attente d’une recommandation de l’Autorité européenne du médicament (EMA). L’EMA recommande la poursuite de la vaccination. Les cas de thromboses pulmonaires relevés n’ont aucun lien avec le vaccin suscitant la controverse, indique l’EMA.
La décision de la Haute autorité de Santé de la France vient prendre quelque peu le contre-pied de la décision de l’EMA. Jusqu’à présent, en France, l’injection de l’AstraZenecas concernait toutes les tranches d’âge.
Autre son de cloche au Togo, qui entre dans sa 7ème journée de vaccination, avec un personnel de la Santé vacciné sans distinction d’âge. La campagne se poursuit avec les personnes âgées de 50 ans et plus et/ou présentant des problèmes de comorbidités risquant d’aggraver leur état en cas de covid-19.
Face au tollé suscité par le vaccin, issu de l’initiative Covax, les autorités sanitaires togolaises menacent les réfractaires à la vaccination. Ils supporteraient toutes les charges d’hospitalisation en cas de covid-19.
De même, les politiques volent au secours des dirigeants de la cellule de coordination de la lutte contre le Covid-19. Le chef du groupe parlementaire UNIR, majoritaire à l’Assemblée nationale, menace de voter une loi pour rendre obligatoire la vaccination à l’AstraZeneca.
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