Le chanteur congolais connu sous le sobriquet d’Aurlus Mabélé a succombé du coronavirus à Paris. Il avait 67 ans.
De son vrai nom Aurélien Miatsonama, cet artiste né au quartier Poto-Poto de Brazzaville est considéré comme l’un des pères fondateurs du soukous, musique au rythme dansant dérivée de la rumba congolaise.
“Mon papa est mort ce matin du coronavirus … Merci d’honorer sa mémoire,” a écrit Liza Monet, la fille du défunt, sur ses comptes Facebook et Twitter. “C’est une grande légende du Soukouss que le peuple congolais perd aujourd’hui. Je suis inconsolable et effondrée,” écrit-elle.
Co-fondateur du célèbrissime groupe Loketo, Aurlus Mabélé était l’une des sommités du monde artistique africain. Il a vendu plus de 10 millions d’albums tout au long de sa carrière illustre.
Artiste polyvalent, il était aussi l’un des porte-étendards du mouvement des sapeurs du Congo-Brazzaville, rivalisant parfois avec des mouvements venus de la République démocratique du Congo voisine dont le défunt Papa Wemba était l’une des figures de proue.
Sa musique au rythme très saccadé a fait danser l’Afrique, l’Europe mais aussi les Caraïbes. Il s’est produit dans plusieurs des salles mythiques de l’Europe aux côtés d’une myriade d’autres stars, comme Diblo Dibala ou Kanda Bongo Man, originaire de l’autre rive du fleuve Congo.
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