En République du Congo, cinq activistes, arrêtés entre octobre et décembre 2019, sont toujours détenus à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Ils sont officiellement accusés “d’incitation au trouble à l’ordre public et d’atteinte à la sécurité de l’Etat”.
Pour Trésor Nzila Kendet, directeur exécutif de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), ces charges retenues contre eux ne se justifient pas.
Le juriste estime que le maintien en détention de ces activistes est arbitraire. “Il s’agit des détenus d’opinion, car ils sont détenus uniquement dans le cadre du droit à la liberté d’expression et de réunion”, explique-t-il.
Pour lui, le fait d’afficher sur les réseaux sociaux de la sympathie pour un parti politique ne constitue pas une infraction à la loi, encore moins une atteinte à la sécurité de l’Etat. L’OCDH s’active, en usant de tous les moyens légaux, pour faire libérer les 5 personnes, dont “la place n’est pas en prison”, soutient M. Nzila Kendet.
Le Temps avec Afp
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