L’épouse de l’actuel vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, déjà poursuivie pour fraude et blanchiment d’argent, a été placée en détention provisoire lundi, accusée cette fois d’avoir tenté de supprimer son mari.
Convoquée lundi devant un tribunal de la capitale, Harare, Marry Mubaiwa, 38 ans, s’est vue signifier à l’audience une inculpation pour tentative d’assassinat et a été écrouée jusqu’à une prochaine comparution le 30 décembre.
Mme Mubaiwa n’a pas été interrogée par le juge Crispen Mberewere sur les accusations dont elle fait l’objet. Son avocat a annoncé qu’il allait demander sa remise en liberté.
Selon l’acte d’accusation rendu public lundi, Marry Mubaiwa, une ancienne mannequin, est accusée d’avoir retiré une perfusion du bras du général Chiwenga, à l’époque hospitalisé à Pretoria, la capitale sud-africaine.
“Le 8 juillet 2019, l’accusée est venue à l’hôpital avec l’intention de nuire sérieusement au plaignant”, détaille le document. “Une fois seule avec le plaignant, l’accusée a illégalement débranché la perfusion du plaignant (qui) s’est mis à saigner abondamment”, poursuit l’accusation, “l’accusée a alors sorti le plaignant de son lit, l’a pris par la main et l’a sorti de sa chambre, avant d’être interceptée par la sécurité”.
Marry Mubaiwa, qui vit aujourd’hui séparée de son époux, avait alors réussi à s’enfuir de l’hôpital.
Agé de 63 ans, M. Chiwenga est rentré le mois dernier dans son pays après un séjour médical de quatre mois en Chine. Ancien chef d’état-major de l’armée zimbabwéenne, Constantino Chiwenga est considéré comme l’architecte du coup de force qui a précipité la démission du président Robert Mugabe fin 2017. M. Chiwenga est considéré comme un proche du président Emmerson Mnangagwa.
Le Temps avec Afp
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