Une cour d’appel de Libreville a simplement refusé d’entendre les opposants qui demandaient une audience sur leur demande d’expertise médicale du président Ali Bongo, dix mois après son AVC.
La santé du président Ali Bongo, tu n’expertiseras point. Car, la santé du président relève du domaine privé. L’opposition gabonaise vient de l’apprendre à ses dépens. Pas touche à la santé du président, vient de lui répondre une Cour d’Appel de Libreville.
L’affaire était déjà attendue, après le tour de passe passe politico-judiciaire dont a été témoin le peuple gabonais, la semaine dernière. La Cour de cassation a tout simplement suspendu, la juge Mme Paulette Ayo Mba qui a jugé recevable la requête d’expertise médicale de la santé du président. C’est donc sans surprise que le tribunal renvoie les opposants.
Cette décision est considérée comme une victoire par les avocats du Chef de l’Etat Gabonais.
En respectant une demande de la Cour de cassation, qui avait demandé à la Cour d’appel de se dessaisir, la justice a “enterré à jamais” l’affaire, a regretté en sortant du palais de Justice de Libreville Jean-Paul Moumbembe, avocat des dix opposants qui avaient demandé l’examen après la séance.
Le président Ali Bongo a été victime d’un AVC en Arabie Saoudite et a été soigné pendant près de 10 mois. L’image d’un président très affaibli, marchant péniblement, lors d’un passage en revue devant un détachement militaire, est à l’origine de la demande d’une analyse médicale.
Evidemment, beaucoup de Gabonais doutent de la capacité du Président Bongo à diriger le pays.
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