Accusé d’avoir espionné les opposants, l’Ouganda nie tout

Wall Street Journal accuse le gouvernement ougandais d’avoir sollicité les services du géant chinois Huawei pour espionner les opposants. Museveni dit “Non”

Réagissant par rapport à l’accusation chez nos confrères de BBC, Ofowno Opondo, le porte-parole du gouvernement ougandais a qualifié d’allégations fausses le rapport de Wall Street Journal. « En Ouganda, nous gérons un système démocratique transparent. Les politiciens de l’opposition parlent ouvertement…. il n’est pas nécessaire d’utiliser des méthodes sournoises pour savoir ce qu’ils disent », a-t-il déclaré.

Or l’Ouganda n’est pas à sa première. En 2015, des accusations similaires étaient portées contre les autorités ougandaises. Interpellé sur ces pratiques, Ofowno Opondo s’est défendu. « Il y aura toujours de mauvaises pommes dans le système », a-t-il répondu. Pour le géant chinois de télécommunications, ce sont des allégations « non fondées et inexactes ».

Derrière ces actes d’espionnage, les observateurs avisés de la scène politique ougandaise affirment que c’est le député Bobi Wine qui est visé. Chanteur populaire et député, il menace sérieusement les velléités de Yoweri Museveni de briguer un mandat (de trop) en 2021. L’actuel président est au pouvoir depuis 1984 et cherche à obtenir un sixième mandat !

Eklou de Badj


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