Les corps de 14 personnes, pour la plupart des bébés ou enfants, ont été découverts depuis le début de l’année dans le cadre d’une opération d’envergure pour nettoyer les rivières de Nairobi, a-t-on appris vendredi auprès de l’administration kényane.
Le corps d’un garçon de huit ans qui avait été étranglé et abandonné près de la Nairobi River, le principal cours d’eau de la capitale, a été trouvé vendredi. Quelques jours auparavant, deux bébés jumeaux avaient été découverts dans un sac plastique.
« Cela fait un total de 14 corps d’adultes et de bébés retrouvés dans les rivières de Nairobi depuis que le gouverneur Mike Sonko a lancé la campagne de nettoyage ».
Fredrick Okinda, président de l’association environnementale Komb-Green Solutions, qui participe au nettoyage, a dénoncé les cliniques illégales pratiquant l’avortement, certains des corps découverts semblant, selon lui, être ceux de foetus. « Certains hôpitaux font avorter de jeunes filles et ils n’ont aucun endroit pour jeter les corps », a-t-il déclaré.
Certains de ces bébés semblent avoir été « jetés après être nés », a souligné M. Okinda. Son organisation a enterré certains bébés près de la Nairobi River.
Les opérations de nettoyage ont commencé au début de l’année. « Le nombre de corps retrouvés dans les rivières est inquiétant », avait réagi samedi M. Sonko dans un communiqué. « Nous avons demandé à la police d’enquêter sur ces cas. Qui sont les gens derrière ces meurtres insensés ?”
Outre huit bébés et le jeune garçon trouvé, les corps de cinq adultes ont été trouvés dans ces opérations de nettoyage depuis le début de l’année, dans la Nairobi River et ses affluents.
Le Temps avec AFP
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