Les avocats de quatre militants zimbabweens des droits de l’Homme ont indiqué que leurs clients ont été interpellés à leur retour au pays, ainsi que leurs téléphones et ordinateurs confisqués.
« Ils ont été arrêtés à leur descente d’un avion de South African Airlines à l’aéroport international Robert Mugabe » à Harare lundi, a déclaré le porte-parole de l’association des Avocats zimbabwéens des droits de l’Homme.
Quatre hommes, Gamuchirai Mukura et Nyasha Mpahlo, de l’ONG Transparency International Zimbabwe, George Makoni du Centre for Community Development Zimbabwe et Tatenda Mombeyarara de Citizens Manifesto, se sont d’abord vu refuser l’accès à leurs avocats. « Ils ont pu les rencontrer au commissariat de Harare, cinq heures après leur arrestation à l’aéroport », a précisé l’avocat.
Ces interpellations interviennent quelques jours après la publication d’un article dans le journal d’Etat The Herald affirmant qu' »un groupe d’organisations louches en lien avec le MDC (Mouvement pour le changement démocratique, opposition) se préparaient à causer des troubles civils le mois prochain ». Plusieurs organisations citées par le quotidien ont démenti. L’ONG Coalition de la crise au Zimbabwe a dénoncé les arrestations. « La police, le gouvernement et les médias d’Etat conspirent en vue de criminaliser le travail des défenseurs des droits de l’Homme, avec des allégations infondées visant des leaders de la société civile », a-t-elle dénoncé.
Le Temps avec AFP
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