Réunie du 16 au 20 avril dernier à Ouagadougou, sur des affaires susceptibles de manquements à l’éthique, la Commission du Cames a pris des décisions, non encore rendues publiques, mais qu’elle soumettre au Conseil des ministres des pays membres le 27 prochain à Cotonou.
La Commission d’éthique et de déontologie du Cames (CEDC) soumettra son rapport sur les « manquements à l’éthique et à la déontologie » des universitaires originaires du Togo, du Bénin, du Burkina et de la Côte d’Ivoire, selon un communiqué rendu public le 23 avril dernier.
La CEDC a siégé au cours d’une session extraordinaire du 16 au 21 avril à Ouagadougou, capitale de siège du Cames. La session a porté sur « les affaires pendantes évoquées lors de la session ordinaire », tenue à Ouagadougou du 21 au 25 janvier 2019.
Ces affaires pendantes concernent, parmi d’autres, les professeurs Dodji Kokoroko et Adama Kpodar, respectivement président de l’Université de Lomé et vice-président de l’Université de Kara, font partie des professeurs titulaires mis en cause. Ces derniers rejettent les accusations et accusent à leur tour le Secrétariat général du Cames de non-respect des règles de procédure concernant ces affaires. Le Secrétaire général n’aurait pas transmis les dossiers aux mis en cause, selon les conseils de ces derniers.
En réaction, le Secrétariat général a mis en ligne la version PDF du Code d’éthique et de déontologie du CAMES.
La CEDC a siégé également sur le cas du Professeur Robert Dussey, ministre des affaires étrangères du Togo, accusé de plagiat par le Professeur Pierre Nzinzi, de l’Université Omar Bongo de Libreville. Les deux protagonistes ont été écoutés au téléphone.
La CEDC saisira le Conseil des Ministres lors de la 36ème session ordinaire, prévue à Cotonou (Bénin), du 27 au 30 mai 2019 pour « suite à donner, conformément au Code d’éthique et de déontologie du Cames ».
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