Près de trente tonnes de produits pharmaceutiques illicites ont été saisis à Ouagadougou ces derniers jours. Plusieurs membres d’un vaste réseau arrêtés.
L’opération de la police contre les produits pharmaceutiques illicites a été menée fin janvier début février à Ouagadougou. C’est l’aboutissement d’un long processus d’enquête et de filage.
Une saisie bien importante, selon la police: “142 mètres cubes, soit 28,40 tonnes de produits pharmaceutiques illicites ont été saisis à l’issue de cette opération“.
Le Commissaire principal de police Boukary Traoré, coordonnateur de l’opération par ailleurs membre du Comité national de lutte contre la drogue, explique que “les principales catégories thérapeutiques illicites sont constituées des antidouleurs dont des analgésiques, antipyrétiques, les antipaludiques, les antibiotiques, les vitamines et les produits de confort”. “A cela, il faudra ajouter le Tramadol qui est détourné à des fins de stupéfiants“, ajoute-t-il.
Les frontières du pays étant poreuses, les trafiquants font entrer ces produits d’Asie en transitant par le Nigéria, le Ghana et le Togo avant d’arriver au Burkina.
Dominique Ouangrawa, inspecteur des douanes explique que “leur procédure, les itinéraires et même les points de dépôt sont les mêmes”. “La provenance, c’est surtout les régions du Centre-est et de l’Est. C’est par ces régions que les produits rentrent au Burkina. La provenance c’est le Nigéria, le Ghana et surtout le Togo. Nous avons un problème avec le Togo. Il faut une collaboration franche avec les autorités togolaises pour essayer d’enrayer le phénomène à l’origine“.
Le trafic de produits pharmaceutiques illicites constitue un problème de santé et de sécurité publique. Ces produits sont vendus dans des marchés et sur des voies publiques.
Les produits saisis sont en cours d’analyses en vue de déterminer leur qualité. Les coupables sont passibles de sanctions
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