Le Daily Monitor est accusé de n’avoir pas enregistré auprès des autorités ni obtenu d’autorisation pour le site.
L’autorité de régulation des médias ougandais a ordonné mercredi au principal quotidien indépendant du pays, le Daily Monitor, de fermer son site internet, l’accusant de ne pas respecter la loi.
Le Daily Monitor est accusé de n’avoir pas enregistré auprès des autorités ni obtenu d’autorisation pour son site internet, comme la loi le demande depuis 2018.
En conséquence, le quotidien doit « immédiatement suspendre la fourniture d’informations sur internet, jusqu’à ce qu’il en ait reçu l’autorisation » des autorités.
Le porte-parole de l’autorité de régulation a nié que la demande de fermer le site du quotidien soit liée à un récent article hostile à la présidente de l’Assemblée nationale, une proche du président Yoweri Museveni.
Ce n’est pas la première fois que le Daily Monitor est pris pour cible par le gouvernement ougandais. En 2013, ses locaux avaient notamment été fermés par la police pendant 11 jours, après la publication d’un article évoquant la succession du président Museveni en faveur de son fils, Muhoozi Kainerugab
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