En effet, bien que l’Etat ait tiré la connectivité internationale jusqu’au pays, Sierra Leone Cable Limited (SALCAB), la société publique de gestion de l’infrastructure à fibre optique, se plaint que les opérateurs télécoms demeurent fortement attachés au réseau micro-ondes pour le backhaul. Cette faible demande de la fibre optique constitue un frein à l’extension du réseau haut débit à travers le territoire national. SALCAB ne peut pas étendre le réseau dans des zones où la demande commerciale est inexistante. Ajouté à cela la faible couverture du pays par les opérateurs mobile, SALCAB indique que le taux de pénétration Internet du pays ne peut que demeurer faible.
Actuellement, seul 13% de la population sierra léonaise accède à Internet. Le directeur de la communication du ministère de l’Information et de la Communication, membre de l’Internet society Sierra Leone (ISOC-SL), l’a déploré le 25 janvier 2019 lors de la réunion de la branche locale de l’organisation internationale qui promeut l’accès à Internet pour tous. Selon lui, cette situation qui découle de l’absence d’investissement du secteur privé, met à mal la crédibilité de l’Etat qui a engagé des investissements financiers conséquents pour faire atterrir un câble sous-marin de fibre optique sur les côtes du pays depuis 2011.
Pour 2019, l’ISOC Sierra a décidé de faire bouger les choses. L’organisation, dans son plan stratégique, annonce de nombreuses opérations de sensibilisation des acteurs publics et privés du marché télécoms national sur la nécessité d’investir pour donner au pays, une chance de faire de l’Internet un moteur de croissance socio-économique. Le Temps avec Agence Ecofin
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