Le groupe des Six continue son périple pour mobiliser en vue de la lutte pour les réformes politiques et la mise en œuvre de la décentralisation.
Regroupés par une initiative commune, les partis politiques suivants, Parti des Togolais, MCD, Les Démocrates, Le Togo autrement, FDR, ADDI continuent leur plaidoyer pour la réalisation des réformes politiques et la mise en œuvre de la décentralisation avec des élections locales dont les dernières au Togo datent de 1987, selon une source proche du Parti des Togolais.
Les émissaires des partis ont rencontré les ambassades occidentales la conférence des évêques, les églises évangélique presbytérienne et méthodiste, les prêtres vodou, les pentecôtistes, et les différents regroupements des organisations de la société civile.
«Le groupe a également rencontré l’ambassadeur de la CEDEAO, afin que l’organisation communautaire anticipe pour contribuer à prévenir une éventuelle nouvelle crise électorale », selon Nathaniel Olympio.
Vaine démarche ?
Le Groupe des Six est constitué de petites formations politiques dont l’audience est limitée ou issue de la scission d’autres partis ou regroupements politiques.
Dans une longue lettre aux dirigeants de l’opposition, Nicolas Lawson, le président du PRR (Parti du renouveau et de la rédemption) a attiré l’attention de l’opinion sur l’inefficacité d’une lutte avec des dizaines de factions. Il a prôné l’urgence de la création d’une formation politique unique avec une vision programmatique afin de mettre fin au règne des Gnassingbé.
Le leader du PRR a également souligné l’inopportunité de faire des démarches auprès des puissances occidentales pour forcer la main du pouvoir. Ces initiatives diplomatiques ont toujourspar le passé montré leurs limites.
L’nitiative des Six se situe dans le cadre de la lutte de l’opposition pour exiger l’application des réformes politiques issues de l’Accord politique global d’août 2006. Accord de transition, l’APG est censé permettre le déverrouillage des institutions de la République togolaise actuellement aux mains du pouvoir RPT-UNIR depuis 50 ans.
Le principe de la séparation des pouvoirs est de fait aboli au Togo où les pouvoirs judiciaire et législatif dépendent en réalité du pouvoir exécutif sous l’empire du clan militaro-civil depuis 1967. Il en est ainsi des institutions comme la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ou la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac). De ce fait, l’alternance démocratique est quasi impossible.
En 2013 et 2015, toujours en rangs dispersés, et chacun selon sa chapelle, l’opposition togolaise a été mis en échec d’obtenir les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
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