« Par an, du fait des enseignants qu’on n’arrive pas à retrouver sur les listes, l’Etat perd 4789200000 FCFA », dixit le Ministre. Enseignants fictifs.
Le ministre nigérien de l’éducation, Daouda Mamadou Marthé a annoncé samedi devant les députés que l’Etat versait chaque année plus de 4,789 milliards de FCFA à quelque 3.000 enseignants qui n’émargeaient dans aucun registre.
« Par an, du fait des enseignants qu’on n’arrive pas à retrouver sur les listes, l’Etat perd 4.789.200.000 FCFA », selon le minisstre.
Ces enseignants sont composés de « contractuels » qui « n’existent pas du tout sur les listes officielles d’émargement », a-t-il expliqué. Le monistre exposait aux parlementaires les résultats d’une enquête menée en 2016 par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (Halcia-organe gouvernemental).
L’enquête a été menée « école par école » par des gendarmes et des civils, selon la Halcia.
Les agents « contractuels » représentent environ « 80% » du corps des enseignants du pays. Faute de budgets conséquents pour recruter des enseignants titulaires, les autorités font appel depuis une dizaine d’années à des « contractuels », souvent sans aucune formation, pour dispenser des cours dans le primaire, le secondaire et dans les écoles professionnelles.
A titre de rémunération, un « contractuel » reçoit « un pécule mensuel de 75.000 à 100.000 FCFA », d’après la Halcia.
Le Temps avec AFP
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