Quatre régions du Togo connaissent des cas de méningite entraînant 19 décès alors qu’une épidémie sévit dans l’Akébou. On note aussi deux cas de fièvre de Lassa dans l’Oti.
Une épidémie de méningite sévit dans quatre régions du Togo depuis janvier 2017, d’après un communiqué du Ministère de la Santé.
Depuis janvier 2017, des cas [sporadiques] de méningites sont enregistrés dans 4 régions sanitaires du pays à savoir : les Savanes, la Kara, la Centrale et les Plateaux. A ce jour, 246 cas et 19 décès ont été notifiés sur l’ensemble du pays, indique avec une particulière précaution de langage le Ministère de la Santé.
Certes, le ministère de la Santé reste prudent en ce qui concerne l’ampleur de la maladie et utilise des éléments de langage pour ne pas parler d’épidémie. En dépit de l’extension de la maladie à quatre régions du pays, c’est-à-dire les régions les plus proches d’une zone épisodiquement endémique comme le Burkina Faso.
Le district d’Akebou, dans la région des Plateaux, est le seul district “qui
est entré en épidémie avec 78 cas et 3 décès”, selon le ministère.
La méningite est une maladie transmissible caractérisée principalement par une fièvre
brusque, les maux de tête et une raideur du cou. Chez le nourrisson, elle est caractérisée par une fièvre brusque, un regard plafonné ou un cou mou et un refus de téter.
La méningite se transmet par voie aérienne d’une personne à l’autre par de grosses
gouttelettes issues des éternuements et des toux des individus infectés.
Le retard des pluies dans des zones forcément poussiéreuses pendant cette fin de saison sèche, favorise l’extension de la maladie.
Le gouvernement annonce des mesures pour juguler l’épidémie. Dans l’Akébou, une campagne de vaccination est actuellement en cours.
La méningite est récurrente au Nord du Togo, reste à savoir les raisons de la non-mise en place d’un dispositif de riposte permettant d’éradiquer cette épidémie dans cette zone endémique. Les doses de vaccin anti-méningite sont pourtant très abordables.
Fièvre de Lassa
Entre le 20 et le 26 février 2017, le district sanitaire de l’Oti “a notifié deux cas de
fièvre de Lassa sur des individus en provenance du Burkina Faso et du nord du Bénin, a indiqué le Ministère de la santé. Les deux cas sont pris en charge à l’hôpital Espérance de Mango et “fort heureusement” leur santé s’est “nettement améliorée”, selon le communiqué.
La fièvre de Lassa est une maladie aigüe, virale, transmise à l’homme par des rats dont les urines ou les excréments ont contaminé des aliments ou des articles ménagers. Le virus peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, l’urine, les excréments, les vomissures ou autres sécrétions biologiques d’une personne malade.
La fièvre de Lassa se manifeste chez l’homme par une fièvre, des maux de tête, des maux de gorge, une toux, des nausées, des vomissements, une diarrhée, des douleurs
musculaires, des douleurs thoraciques, des saignements.
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