Les pro-Agboyibo sont allés jusqu’au bout de leur logique en procédant à la nomination d’un président national par intérim ce 22 octobre. Nador Awokou est le nouvel intérimaire. Il est chargé d’organiser un nouveau congrès à l’issue duquel le président-fondateur, Me Yaovi Agboyibo sera élu Président National.
Le CAR traverse une crise depuis 2016 née de la volonté de Me Yaovi Agboyibo de reprendre les rênes du CAR, contre la volonté de l’actuel président national, Me Dodji Apevon. Nador Awokou a désigné à l’issue d’une réunion à la MUGET des enseignants ce 22 octobre à Lomé. 14 Coordonateurs fédéraux avaient aux termes d’une réunion demandé à Me Dodji Apevon, arrivé en fin de mandat, la convocation d’un congrès électif, sous peine de considérer de créer un « vide statutaire » et ainsi de convoquer eux-mêmes le congrès en question.
Me Dodji Apevon et ses partisans ont rejeté la déclaration des coordonateurs fédéraux et taxé Me Yaovi Agboyibo d’être l’incarnation du mal.
Il est malheureux de constater que Yaovi Agboyibo a choisi résolument de mettre son intelligence et son énergie au service du mal et n’est prêt à reculer devant aucune vilénie pour parvenir à ces fins, a affirmé Paul Dodzi Apévon.
Un autre membre fondateur, l’enseignant et dramaturge Banche Bodi Bodelin a publié sur sa page Facebook un cours poème dans lequel il taxe l’ancien président-fondateur d’être « un grand traitre ». Avec des majuscules, s’il vous plaît ! Voici le poème :
LE PLUS GRAND TRAITRE DANS LA REPUBLIQUE
Il a menti à Eyadema
Il a floué l’Opinion internationale
Il truandé tous ses partenaires
Il a détruit une partie de le jeunesse Togolaise
Il a trahit le projet de Faure Gnassingbé
D’opérer les réformes institutionnelles et constitutionnelles
En sabotant l’Accord Politique Global dont il était pourtant « Le père » C’est le plus grand danseur de Tango que je connaisse.
Il a fait plus de mal au Peuple togolais que le régime de Gnassingbé père!!!!
On peut le constater désormais que le CAR a explosé ce 22 octobre.
Pour l’histoire, qui se répète malheureusement, on peut noter que les Togolais ne savent pas résoudre leurs querelles de parti qu’en procédant par scission. Un congrès électif devrait résoudre cette crise mais évidemment certains ne veulent pas aller devant les militants.
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