Le pain de Tsévié est d’une référence notoire pour les usagers de la Nationale N°1 Lomé-Cinkassé. Même s’il apparaît bien emballé dans du plastique léger, les autorités locales le veulent mieux protégé ainsi que ceux qui s’adonnent à son commerce, la plupart des femmes. Le président de la délégation spéciale de la commune avait promis réorganiser le secteur en dotant ces femmes d’un cadre couvert plutôt que de voir ce pain exposé au soleil, à la poussière et et les revendeuses à la criée aux accidents.
Une cérémonie de pose de la première pierre pour la construction d’un marché de pain au bord de cette route a eu lieu le 14 octobre dernier dans la ville de Tsévié. La construction de ce marché sera financée par le service allemand de la coopération à travers son Programme de Décentralisation et de Bonne gouvernance (GIZ/ProdeG).
L’initiative de la commune est de doter les revendeuses de pain d’un espace adéquat qui garantisse la sécurité de celles-ci.
En début 2015, Bruno Loglo, le Président de la délégation spéciale de la ville de Tsévié, avait décidé de faire la guerre aux revendeuses de pain en confisquant les baguettes de celles-ci aux abords de la Nationale. Depuis, il a ramolli ses muscles pour se résoudre qu’il fallait plutôt mobiliser les ressources nécessaires et doter ces revendeuses d’un cadre adéquat pour leurs activités. Les travaux de construction dureront cinq semaines et livrés vers la fin du mois de novembre.
La calculette du partenaire s’est bornée à 3 millions de francs CFA pour ériger une bande d’arrêt d’urgence ou aire de stationnement en béton armé et des hangars. Il s’agit là pour la mairie de devoir répondre à des doléances des contribuables qui sollicitent des conditions idéales d’exercice de leur métier afin de participer à la revue de la cagnotte communale.
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