Le fleuve Oti est l’un des plus longs fleuves du pays. Il a donné son nom à la préfecture. De fortes pluies sont tombées ces derniers mois dans la préfecture et la partie septentrionale du Togo. Des alertes et des campagnes de sensibilisation avaient été organisées par les agents de l’Etat et des ONG spécialisées dont la Croix Rouge Togolaise. Il fallait informer pour éviter les risques d’inondations que couraient les riverains.
Après une alerte persistante relevée au cours de la semaine dernière informant sur la montée des eaux de la rivière Oti entament les champs au niveau Sadori, une inspection a été précipitée autour du Lt-Col Ouadja Gbandi, préfet de la localité afin de constater : le périmètre des terres cultivables à Sadori ne présente pas un grand danger pour les riverains.
Les zones d’alerte sont le pont de Sadori et la tour de captage de l’eau. Sur le pont de Sadori le niveau de la balise implantée dans l’eau ne présente pas une importante instabilité mais il y a constat que quelques cultures ont subi les effets des intempéries. La tour de captage de l’eau brute du fleuve Oti par la société « TdE » n’a pas entamé la qualité de l’eau traitée pour la consommation.
Reste à dire que l’alerte n’est pas infondée. Les riverains sont plus à même de savoir les instabilités de leur rivière par rapport à la quantité constatée des pluies tombées au cours du mois de septembre et d’en mesurer l’ampleur. Il s’y cultive d’immenses rizières et champs de maïs et d’igname ainsi qu’une pratique traditionnelle de la pêche. La pratique des baignades et de lessive sauvages est courante et donc des risques éventuels à éviter. La vigilance doit être perpétuelle.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire