Ce sont 175 000 entreprises enregistrées entre 1990 et le début de 2016 aux Bahamas qui viennent d’être mises à nu, suite à une nouvelle fuite de données.
C’est le journal allemand Süddeutsche Zeitung qui a obtenu ces documents et qui les a transmis au Consortium international des journalistes d’enquête, le réseau d’investigation qui a déjà dévoilé, il y a 5 mois, une multitude de sociétés panaméennes créées par le cabinet Mossack Fonseca.
Déjà ces révélations viennent de faire une première victime de taille en la personne de Neelie Kroes, ancienne commissaire européenne à la concurrence, qui se trouve détentrice d’une société offshore non déclarée.
Pour rappel, détenir ou gérer une société offshore n’est pas illégal, mais peut se révéler totalement incompatible avec d’autres fonctions ou d’autres activités, notamment publiques.
Au Togo l’actuel Premier Ministre est cité dans le dossier des Panama Papers détenteur des actions au sein d’une société de cimenterie (WACEM) dont la pratique de l’évasion fiscale par le biais des sociétés offshores est notoire. Il ne les a pas déclarés ni cédés avant d’occuper son poste actuel. Depuis l’éclatement de cette affaire, il est devenu plus taiseux que son habitude. Il est maintenu à son poste de chef de gouvernement.
Le Temps avec l’Agence Ecofin
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