La France demande au Gouvernement gabonais des informations complètes sur plusieurs ressortissants français probablement arrêtés ou détenus.
Six Français bi-nationaux seraient portés disparus depuis le 31 août dernier, date de la proclamation des résultats de la présidentielle. Dans un courrier adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration gabonais, l’Ambassade de France « sollicite des informations au sujet de certains ressortissants dont le sort est une source de vive proccupation« .
L’Ambassadeur de France souhaiterait avoir des informations sur « la liste complète des Français arrêtés, incarcérés ou mis en détention, avec indication des lieux de détention. »
Le cas de six disparus de personnes avec des patronymes africains et qui pourraient avoir des origines gabonaises, a été souligné dans la demande. Ces personnes « bénéficient de la protection consulaire comme le prévoit la Convention de Vienne », indique l’Ambassade.
Position figée des deux camps
La France a renforcé son dispositif militaire au Gabon par l’envoi de quelques dizaines d’éléments, officiellement pour assurer la protection de 15 mille de ses ressortissants.
Plus d’un millier de personnes ont été arrêtés pendant les troubles post-électoraux, qui ont 3 à une centaine de morts selon les différentes versions officielle ou de l’opposition.
Le calme semble être de retour dans le pays, les troubles couvent au vu de la crispation sur le terrain. Dans une intervew accordée à RFI, le président sortant Ali Bongo Ondimba, très offensif, reste accroché à sa situation et se porte garant de la démocratie. Il a exprimé son refus du re-décompte des voix comme demandé par l’Union Européenne, l’Onu et les Etats-Unis. Son adversaire Jean Ping peu confiant dans la Cour Constitutionnelle, « un machin à la solde de Bongo », assure-t-il, refuse également de faire recours alors que ce jeudi 8 septembre est le dernier délai. La communauté internationale exerce des presssions sur les parties afin de trouver un dénouement à la crise. L’Union Africaine est aussi sur les rangs pour tenter une médiation.
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