Quelques techniciens, ingénieurs de radio et télévision, opérateurs et régulateurs, réalisateurs, monteurs, techniciens de prise de vue et ou de son et d’éclairagistes réfléchissent depuis ce mardi à Lomé sur le passage de l’analogique au numérique, une nécessité introduite par l’Union internationale des télécommunications (UIT).
C’st le ministre en charge de la communication, Guy Madjé Lorenzo, qui a lancé cette session de formation de deux (2) semaines et qui va permettre aux participants de s’approprier de tous les contours des techniques de transmission et de diffusion numérique des signaux radios et télévisuels.
Le ministre a indiqué que les mutations technologiques dans le secteur des médias avancent à grands pas et l’abandon de la technologie de diffusion analogique au profit de la diffusion numérique s’opère à travers le monde depuis 2006 et 2018 devrait marquer la fin de la période de transition du passage au numérique. Le retard pris par le Togo dans le Tout Numérique oblige l’Etat à développer des initiatives afin d’arrimer ce passage avec le développement et le renforcement des connaissances.
« Alors pour nous, dans un monde complexe où l’information n’est plus une denrée rare, le rôle de ces travailleurs est plus important que jamais. Il devient impérieux de les accompagner dans leur carrière en les formant à la culture du professionnalisme mais surtout de la modernité », a laissé entendre le ministre de la commuication.
Selon lui, le processus de transition de l’analogique au numérique se révèle comme un défi pour le Togo.
Cette session de formation a été initiée par le ministère en charge de la communication avec l’appui financier du Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel (FNAFPP).
Avec cette formation c’est une mue que le service public prend vers le numérique. Le secteur privé avait de l’avance déjà.
Joseph Ahodo
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