Quatorze ans après la création de l’Union Africaine (UA), le Togo a enregistré des animations publiques particulières autour des activités de la première édition de la semaine de l’intégration africaine ces 24 et 25 mai à Lomé. Il s’agissait de faire connaître l’UA, son rôle et ses actions dans le développement du continent.
Par cette célébration, les autorités du pays voudraient solliciter des réflexions sur le développement de l’Afrique aujourd’hui confrontée aux questions d’insécurité maritime. Les communautés étrangères installées au Togo se sont retrouvées pour mieux se découvrir à travers des manifestations culturelles, des prestations de groupes folkloriques. Pour cette première édition, les groupes du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Nigéria, Tchad et le Togo ont presté pour les danses. Il y a eu également la dégustation des mets. L’autorité a donné l’occasion aux échanges culturels pour célébrer cette première édition.
Autour des réflexions, ce sont «l’intégration africaine et les défis de la sécurité maritime» et «l’intégration africaine, des communautés sous régionales aux citoyens» qui ont été débattus dans les conférences. Le premier prône la nécessité d’action concertée au niveau sous régional et régional, et la lutte contre l’insécurité criminelle. La seconde évoque les droits et devoirs des citoyens au regard des décisions des chefs d’Etats. En la matière, la CEDEAO présente un catalogue succulent de progrès réalisés relatifs à la libre circulation des biens, des personnes et du droit d’établissement dans son espace.
Le Ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, devant son collègue de la sécurité et des diplomates égyptien et gabonais, reconnait que l’intégration suppose avant tout une volonté politique, une harmonisation des politiques, la mise en place d’institutions continentales et une unité d’actions. Il déplore que le concept de l’intégration rencontre des défis en matière énergétique, sécurité, libre circulation, réduction de la pauvreté et accès aux soins de qualité. Il a profité pour exhorter les organisations régionales à promouvoir la régionalisation à la base et à lui réserver une place dans leurs stratégies d’intégration en vue d’une régionalisation inclusive.
Viviane
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire